A l’occasion du centenaire du texte fondateur, deux collectifs demandent que la législation en matière de drogues soit évaluée. Avec l’espoir de la faire évoluer

La législation belge sur les drogues aura un siècle le 24 février prochain et il serait temps de l’évaluer pour la faire évoluer. Voilà en substance le message que s’apprêtent à porter, à l’adresse du monde politique, deux collectifs (#STOP1921 et SMART on Drugs) rassemblant des associations et des citoyens au travers de la campagne « Unhappy Birthday ». Avec une demande, celle d’ouvrir un large débat sur le sujet, dont l’horizon pourrait être, le cas échéant, la décriminalisation de l’usage des drogues et une réglementation du cannabis.

« Nous voulons ouvrir un large débat, nous attendons plus particulièrement du Parlement qu’il évalue la loi de 1921 et qu’il juge de sa pertinence par rapport à un contexte qui, en un siècle, a fameusement évolué », affirme Bruno Valkeneers, directeur de la communication pour l’ASBL Transit et porte-parole francophone de la campagne. « Nous laissons au travail parlementaire, qui reposera sur la consultation d’experts, le soin de faire apparaitre le modèle de politique le mieux adapté en matière de drogues. Nous laissons volontairement la question ouverte. Mais peu importe le modèle qui sera choisi, nous voulons qu’il soit régulièrement évalué pour qu’il puisse le cas échéant être adapté. »

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Lire l’article / source : Faut-il modifier la loi drogues de 1921? (Le Soir, 22/02/2021)