Favoriser le dialogue, plus que la répression

Pour prévenir les problématiques liées aux consommations de drogues, notamment en contexte scolaire, il faudrait avant tout renforcer les actions qui améliorent les échanges et les espaces de dialogue, sans jugement ni stigmatisation, composants essentiels dans les relations entre le personnel éducatif et les élèves.

Enseignants, éducateurs, parents sont des personnes de référence qui à travers la relation de confiance contribuent au dépistage précoce et à l’accompagnement de situations problématiques en lien avec les assuétudes.

Photo : Volodymyr Hryshchenko

Or le contexte répressif charge les adultes relais et les jeunes usagers en représentations négatives, empêchant ainsi la voie du dialogue. Comment se positionner entre le discours de l’adulte garant des règles et l’écoute bienveillante face à une confidence ? De plus, la répression renforce le lien entre le statut illégal d’un produit et la gravité perçue de la situation d’usage, et accentue par conséquent la clandestinité des usages et des situations problématiques.

Un dialogue au quotidien, au sein duquel les drogues illicites ne sont que la composante d’un message global dans l’apprentissage par le jeune à faire des choix pour son bien-être, est une porte ouverte en prévention tant aux parents qu’aux professionnels, sans que l’on ait besoin d’être spécialiste en toxicomanies.

En savoir plus

La matraque toujours préférée au dialogue, Drogues Santé Prévention, numéros 77-78, juillet 2017.

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